Vous êtes ici

La technologie au service des musées et de la culture : quelques exemples wallons

En préambule du KIKK Festival, le festival international des industries créatives et numériques, l’AWEX (Wallonia Export & Investment Agency), le KIKK et wake ! by Digital Wallonia ont organisé un road trip de la créativité numérique dans trois villes wallonnes. Nous avons suivi la route de Mons où la technologie se met au service de la culture et des musées.

 

En préambule du KIKK Festival, le wake ! tour s’est déroulé à Mons, Namur et Liège afin de permettre à des délégations étrangères de découvrir la « Creative Tech Valley » de la Wallonie.

Ces trois villes apparaissent dans le classement européen pour leur dynamisme culturel et leur économie créative selon le monitoring des villes culturelles et créatives.

A Liège, les participants ont découvert les principaux acteurs wallons actifs dans la music tech tandis que les participants à Namur ont découvert les acteurs wallons de la communication numérique.

A Mons, capitale européenne de la culture en 2015, nous avons suivi les participants qui se sont retrouvés au Click pour des démonstrations ainsi que des tables rondes notamment sur les musées à l’ère du numérique. Les orateurs ont expliqué comment la collaboration entre la recherche universitaire, les musées et les opérateurs culturels favorise l’innovation dans la création d’expériences numériques immersives centrées sur les musées.

Plusieurs entreprises wallonnes s’illustrent dans la création d’environnements numériques inoubliables en mettant en avant l’importance de la narration et de l’interactivité. Elles étaient représentées lors de cette journée afin de parler de leurs créations et de montrer leur savoir-faire.

Quelques exemples de pépites wallonnes

Dirty Monitor : L’entreprise carolo n’est plus à présenter. Spécialisée dans la création de contenu audiovisuel et en particulier dans le mapping vidéo en 3D, Dirty Monitor a déjà réalisé, à plusieurs reprises, le show vidéo de la plus grande tour du monde, la Burj Khalifa à Dubaï. Dirty Monitor sera également présent à Osaka pour réaliser la scénographie du pavillon belge à l’Expo Osaka 2025.

Hovertone : La société montoise est spécialisée dans les installations interactives dans les musées. « Avant, il était écrit dans les musées « Ne touchez pas ». Maintenant avec l’immersion, on a envie dire « Allez-y touchez à tout » », résume Nicolas D’Alessandro, CEO d’Hovertone. Après la théorie lors des tables rondes, place à la pratique. Nicolas a présenté deux de ses réalisations au MuMons, le musée de l’Université de Mons. La première s’appelle Deep Sketch. Elle permet aux visiteurs de dessiner une forme et de découvrir ensuite une série d’œuvres qui se rapportent à cette forme. Cela permet aussi au MuMons d’exposer des milliers d’œuvres sans devoir agrandir l’espace. « La solution de l’intelligence artificielle a été développée par l’Université de Mons. Sur ce projet, nous avons apporté notre expertise pour l’expérience du visiteur », précise Nicolas D’Alessandro. La deuxième réalisation d’Hovertone au MuMons concerne l’apparition de deux fantômes de nones dans l’ancienne crypte. Elles racontent avec beaucoup d’humour l’histoire de l’ancien monastère qui abrite aujourd’hui le musée.

IMG_6313_0.jpeg

Tiny Big Story : Cette société a été créée il y a 12 ans par Xavier Wielemans qui s’est installé comme freelance après avoir travaillé plusieurs années pour une société spécialisée dans la création d’expériences multimédia interactives. « Je souhaitais me recentrer sur les expériences dans les musées », précise Xavier Wielemans qui combine la narration et la technologie dans ses expériences numériques immersives. Il a d’ailleurs fait une démonstration d’une de ses créations au Mundaneum à Mons. Le Mundaneum vous plonge, avec ses archives, aux origines du World Wide Web.

IMG_6339_0.jpeg

Articles liés