La Région n'en finit pas d'attirer sur son sol de jeunes entreprises biotech ou médicales étrangères à la recherche d'un environnement favorable pour se développer.
Ces derniers mois, plusieurs nouvelles entreprises se sont implantées en Wallonie :
- PDC*Line pharma – France (immunothérapie)
- OncoRadiomics – Pays-Bas (imagerie médicale pour la détection et le traitement du cancer)
- Clarity Pharmaceuticals – Australie (détection du cancer)
- Pluriomics – Pays-Bas (recherche et traitement des problèmes cardiaques)
- Biosourcing - France (développement de médicaments pour les animaux)
- Et autres…
Après le succès d’Ogeda, qui a vendu ses recherches pour 800 millions d’euros, il y a un intérêt grandissant des entreprises internationales qui souhaiteraient développer des recherches de pointe. La Wallonie dispose d’espace, de chercheurs brillants, d’un bon environnement de travail, tout ce qu’il faut pour convaincre les géants de la biotech d’implanter une structure près de chez nous. De plus, elle compte une Plateforme Wallonne de Thérapie Cellulaire, qui est une vaste usine à «médicaments cellules» de 5.500 m2 (dont 1.500m2 de salles blanches) à l’aéropôle de Gosselies.
La Wallonie est devenue l’un des leaders mondiaux de la recherche dans le domaine de la thérapie cellulaire. Un succès qui s’explique par la qualité de la recherche de nos universités mais aussi par le rôle important joué par les pouvoirs publics. Plus de 65 millions d’euros de financement ont été consacrés par la Région wallonne (plan Marshall) à ce secteur depuis 2005.
« On a une longueur d’avance en thérapie cellulaire mais si on veut la maintenir, il faut anticiper, insiste Paul Magnette, Ministre-Président de la région. La Wallonie ne se redressera que si elle réindustrialise son tissu économique. Cette réindustrialisation passera par la recherche de pointe dans les secteurs traditionnels de notre économie mais aussi en diversifiant notre tissu économique vers de nouveaux secteurs porteurs comme la biotech ».